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J’ai retravaillé et complété mon ancien article. J’espère que la compréhension en sera facilitée, car c’est une affaire assez compliquée qui a fait quand même couler assez d’encre au XIXe siècle, mais qui, aujourd’hui, ne laisse plus guère de traces, au point que notre personnage passerait presque pour un homme estimable. Enfin, c’est ce qu’on aimerait bien nous faire croire. Le plus important ne se tient cependant pas là. Dans l’histoire de notre commune, c’était surtout un passage resté obscur, mais ni plus important, ni moins important que les autres sujets de recherche, juste une facette parmi d’autres, nombreuses, d’un siècle particulièrement intéressant.

Ce que ne savaient pas les membres des conseils municipaux de la Vieux-Rue et de Préaux, c’est que l’homme qui mena au nom des héritiers du prince de Soubise les charges en 1813 et 1817 contre les deux communes afin de leur reprendre la possession des terrains communaux, ce Louis-François-Xavier Declercq (note 1), serait bientôt le copropriétaire affiché de la forêt de Préaux. Les héritiers Rohan, beaucoup trop naïfs et malléables, se laissèrent déposséder de leurs biens par leur propre chargé d’affaires. Petit-Jean, dans un article du Monde illustré, en 1858, expliquera plus tard les combines de Declercq, telles que le procès la même année en fit la démonstration :

C’était un homme habile que ce Declercq : dès 1797, n’étant encore que simple surnuméraire de l’enregistrement, il avait pénétré du même coup dans la confiance et les affaires de Mme de Guémené. Chargé par elle d’administrer ses biens et de les disputer aux créanciers qui surgissaient de toutes parts, voici comment il s’y prit. Il commença par diminuer, au moyen de baux fictifs, la valeur apparente des immeubles : cette dépréciation amena celle des créances qui se vendirent à vil prix. Faire racheter d’abord ces créances par des hommes à lui, faire poursuivre par les porteurs de titres l’expropriation des immeubles, s’en rendre lui-même adjudicataire et se libérer de son prix en payant au prix de leur valeur nominale ces mêmes créances dont plusieurs avaient été acquises par lui à 14 pour cent de leur valeur réelle, tel fut le mécanisme général du système d’opération, suivi par Declercq. Elles ne pouvaient, comme on voit, s’accomplir qu’à l’aide d’un nombre considérable de prête-noms. Tous ces gens-là eurent, bien entendu, leur part du gâteau. Ce qu’il y a d’individus qui, depuis cinquante ans, ont vécu grassement de la succession Soubise est inimaginable. Quant à Declercq il eut – et c’était justice – la part du lion.

On a décrit Madame de Guémené sous les traits d’une personne entêtée, mais de peu de caractère. Elle et son époux, le prince de Rohan-Guémené, réalisèrent la plus belle faillite de la fin de l’Ancien Régime. Menant un trop grand train de vie, ils laissèrent une ardoise de 33 millions… De sa famille, Madame de Guémené fut la seule à ne pas fuir à l’étranger pendant la Révolution, afin de protéger le patrimoine familial. Ce qui n’empêcha pas le gouvernement de mettre une partie des biens sous séquestre. Cette Madame de Guémené mit toute sa confiance en ce Louis-François-Xavier Declercq. Petit fonctionnaire sans fortune, ce dernier grimpe vite les échelons de la société. En 1803, associé au couple Lefèbvre-Boucher qui le finance, il fait déjà l’acquisition, probablement à bon marché, du château d’Orcq, acheté au comte de Woestenraedt, chanoine de Tournai, qui avait émigré. Les associés de Declercq, originaires de Tournai, Piat-François-Joseph Lefèbvre, négociant, et son épouse Marie-Robertine-Joseph Boucher, disposent d’assez de fortune pour financer les opportunités que Declercq met en œuvre.

Vers 1817 les héritiers (note 2) sont Louis-Henry-Joseph, duc de Bourbon Condé, Louise-Adélaïde de Bourbon Condé, Marie Louise-Joséphine de Rohan, princesse de Rochefort, et Berthe-Antoinette-Aglaé de Rohan. Tous sont les héritiers des deux filles de Charles de Rohan, Charlotte de Rohan princesse de Condé (1737 – 1760) d’une part et Madame de Guémené (1743 – 1807) d’autre part.

Petit-Jean continue :

En 1808, Mme de Guéméné décède, laissant pour héritière la princesse de Rohan-Rochefort, sa fille, et la princesse Berthe, duchesse de Montbazon, sa petite-fille. La princesse Berthe rachète la part de sa tante et réunit ainsi sur sa tête tous les droits de la branche dans les trois successions de Guéméné, de Marsan et de Soubise. Puis ces droits eux-mêmes, elle les cède dans leur intégralité à un sieur Declercq, moyennant une somme de 2,115,000 francs. […] Declercq, comme je l’ai dit, s’était mis en règle vis-à-vis de la branche des Rohan, en rachetant à la princesse Berthe la totalité de ses droits. Ce traité, ébauché avec la princesse en 1814 et ratifié par les héritiers le 12 janvier 1830, fut tenu secret. Il y avait pour cela deux raisons : la première, c’était d’éviter des droits d’enregistrement considérables ; la seconde, d’empêcher l’exercice du retrait successoral. Un mot barbare qu’il faut que j’explique à mes lecteurs :

Le retrait successoral est le droit donné à un cohéritier d’écarter du partage d’une succession l’étranger qui aurait acheté la part d’un autre cohéritier, à la charge de rembourser le prix que cet acquéreur a légitimement payé. Or, il ne faut pas perdre de vue que la branche des Rohan avait pour cohéritier, dans la succession Soubise et de Marsan, la branche de Bourbon-Condé, que représente aujourd’hui le duc d’Aumale, légataire universel du dernier duc de Bourbon. Longtemps ce deux princes, tout en soupçonnant l’existence d’un acte de cession, se trouvèrent dans l’impuissance de le prouver judiciairement. Declercq et sa veuve niaient tout traité de cette nature, et les princes de Rohan se traînaient à leur remorque.

Il fallait donc à Declercq empêcher que le duc de Bourbon ne fasse capoter ses petites affaires en le tenant éloigné de la duchesse de Montbazon. Diviser pour mieux régner, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Petit à petit la tâche de Declercq prend de l’envergure. Il participe à la liquidation de la succession de Charles de Rohan qui concerne un patrimoine immense, composé en partie de créances, mais surtout de biens immobiliers répartis dans toute la France et en Belgique. A cela s’ajoutent d’autres successions, celles de la comtesse de Marsan, sœur de Charles de Rohan, celle du duc de Bouillon. Et puis bien sûr il s’agira surtout de poursuivre la liquidation de la faillite Guémené, la pièce maîtresse des procédés de notre personnage qui bientôt, les affaires marchant pour le mieux, s’enorgueillit de la profession de banquier (note 3). On citera quelques bonnes affaires. En 1812, nos compères font l’acquisition du moulin à eau de Saint-Vaast, à Frévent, ancienne propriété de Charles de Rohan. Les terres et le château de Saint-Pol sur Ternoise, saisis ; le domaine et le château de Vigny ; le domaine de Guémené-sur-Scorff. Bien sûr, il arriva parfois que le duc de Bourbon, mandataire de la liquidation du prince de Soubise, lui mit des bâtons dans les roues. En 1817 celui-ci qui se rend compte de la situation tente de lui faire obstacle. La réplique ne tarde pas. En 1820 Lefèbvre-Boucher et autres créanciers aux ordres de Declercq font alors saisir les domaines de Vigny et de Longuesse. L’affaire se poursuivant devant un tribunal qui, même s’il déboute les créanciers, n’empêchera pas Vigny de tomber entre les mains de Declercq. Il est évident que les trois associés se jouent de leurs opposants, n’hésitant pas à les intimider si nécessaire. On ne les inquiète d’ailleurs qu’assez peu. Ils appartiennent dorénavant au monde des puissants. Ils achètent, revendent. Rares sont les biens qui resteront entre leurs mains. Leur fortune croit rapidement. Constituant du produit de leur maraude une communauté de biens, ils se réservent pour leur usage personnel quelques belles propriétés qui appartinrent au prince de Soubise, comme Préaux, Beaumont-le-Roger ou Carvin, somme toute un remarquable capital foncier, cumulant les hectares de terres et de forêt par milliers. Ou encore l’hôtel particulier de Masseran à Paris, ou les terres de Oignies dans le Nord.

M. Declercq a été pendant de longues années un très habile homme, un spéculateur ingénieux ; il a fait de belles opérations, il a acheté des créances à bon marché, il s’en est fait rembourser intégralement ; il s’est fait adjuger d’immenses propriétés à bon marché ; il a réalisé de très gros bénéfices par la modicité du prix auquel il s’est fait adjuger ces propriétés ou les a fait adjuger aux hommes qui étaient ces associés ou ses prêtes-noms

Declercq joue serré, se réfugiant constamment dans les mensonges et faisant obstacle tant qu’il peut à ses adversaires. Il a placé en première ligne les princesses de Rohan dont il se sert sans le moindre scrupule, tant et si bien que le prince de Rohan-Rochefort, mortifié, s’adressera en 1823 au banquier en ces termes :

Tâchez donc que ma femme ne soit pas sans cesse mise avant dans tous vos procès ; elle s’y embourbe des compliments que je voudrais bien lui éviter

En janvier 1834 les trois associés mettent fin à leur communauté de biens. Declercq récupère les terres de Oignies et de Wahgnies, la forêt de Beaumont-le-Roger, la propriété d’Orcq en Belgique, l’hôtel de Masseran à Paris. La forêt de Préaux reste dans les mains des Lefèbvre-Boucher. Mais quelques mois plus tard, le 28 avril 1834, Declercq épouse Henriette-Aline-Françoise-Ghislaine Crombez, née à Tournai le 5 juillet 1812. Il a alors une soixantaine d’années, elle en a vingt-et-un. Elle est la petite-fille de Piat-François-Joseph Lefèbvre et Marie-Robertine-Joseph Boucher, les associés de toujours. Un beau coup de plus à mettre à l’actif de Declercq qui gardera ainsi la main sur les 1900 ou 2000 hectares de la forêt de Préaux ainsi que sur la maison du bailliage. A son décès en 1838, Declercq était, à lui seul, à la tête d’une fortune dépassant les 20 millions de francs.

Le décès de Declercq en 1838 met le feu aux poudres, les affaires tournant plutôt mal pour sa veuve qui décide pourtant de ne pas s’en laisser compter. Il s’agit maintenant de répondre à des accusations de fraude et dol. La veuve doit tout d’abord se défendre de sa propre famille qui se sent elle-même grugée lorsqu’elle découvre l’inventaire de la succession Declercq en 1841. On trouve trace de procès entre la veuve Declercq et les héritiers Lefèbvre-Boucher en 1841, 1842, 1844… Puis c’est au tour des héritiers des anciens seigneurs floués, en particulier en 1845 du duc d’Aumale, légataire universel d’Henri de Bourbon Condé. Très vite, les activités de Declercq ne firent plus illusion.

Un jugement de 1849 déclara que le sieur Declercq, mandataire de la famille de Rohan, n’avait pas obéi aux lois de la délicatesse

C’est donc ainsi que dans cette société on parlait de vol et de corruption. Procès de créanciers, d’héritiers de créanciers, histoires de prête-noms, feront le quotidien des années qui suivront, jusque dans les années 1870, des faits jugés trop anciens, presque toujours marqués de prescription. Mais le grand moment fut cette nouvelle procédure qu’engagea en 1856 le duc d’Aumale contre la Veuve Declercq. Celle-ci engage les meilleurs avocats. Nous sommes loin d’une lutte inégale qui oppose une jeune veuve à l’une des plus grandes fortunes de France. Léon Duval, avocat du duc d’Aumale préfère lors de sa plaidoirie en avertir le tribunal :

On a voulu expliquer les transactions en disant que Mme Declercq était une jeune femme sans expérience. Est-ce sérieusement qu’on a prétendu cela ? Mme Declercq était et est encore l’esprit le plus rassis, servi par un conseil formidable de jurisconsultes qu’elle a nommés dans son interrogatoire. [...] Oui, Mme Declercq est une intelligence servie par d’autres intelligences d’élite, comme nous autres nous sommes tout simplement des intelligences servies par des organes terrestres.

En 1858, un article de l’Illustration indique que le duc d’Aumale a gagné son procès, la veuve Declercq ayant finalement admis l’entente entre son mari et la princesse Berthe, duchesse de Montbazon. Albert de Lasalle se fait pessimiste :

Vous croyez sans doute que la liquidation, ainsi déblayée de cette grave question, va marcher d’un bon pas et toucher vite à son terme : détrompez-vous. « C’est beaucoup espérer, a dit Me Léon Duval, d’en rêver la fin dans moins d’un siècle. » Et Me Duval est en situation de savoir à quoi s’en tenir.

Et effectivement, l’affaire se terminera par une transaction qui restera secrète. Les deux partis négocièrent donc, le duc d’Aumale recevant un dédommagement « considérable » qui ne plongea certainement pas la veuve Declercq dans la misère. On ne remit pas en question les ventes de biens qui depuis des dizaines d’années s’étaient déroulées dans la plus totale irrégularité. Et de crainte de ne pas voir la fin de ce procès de son vivant, le duc d’Aumale, alors en exil en Angleterre, se contenta du dédommagement. L’affaire en resta là. L’illustration indiquera finalement

Et voilà comment l’affaire de la succession Soubise n’obtient dans le monde qu’un succès d’estime.

La veuve Declercq ne finira donc pas sur la paille, loin de là. En dépit des procès, Henriette se refaisait pendant ce temps-là à Oignies une nouvelle santé financière. Car c’est dans le parc même de son château que, dans le plus grand secret, on découvrit du charbon en 1842, trouvaille à l’origine de la Compagnie des Mine de Dourges fondée en 1856 par notre personnage qui obtint en 1852 la première concession minière du bassin du Pas-de-Calais. La fortune souriait toujours autant aux Declercq. Pour en témoigner, voici ce qu’écrira en 1871 dans son journal Martial Delpit, député à l’assemblée nationale : « J’ai dans mon bureau M. de Clercq, le fils de la richissime Mme de Clercq. »

Le couple Declercq eut deux enfants, Berthe-Aline-Françoise-Marie née en 1835, et Louis-Constantin-Henri-François-Xavier né en 1837. En 1855, en pleine période de procès, la veuve Declercq marie sa fille à Alexandre-Marie de Boisgelin qui voit là l’occasion de faire un mariage exceptionnel. Peu importe les procès et ce que l’on raconte dans les journaux sur Declercq. En 1855, sa veuve tient encore la dragée haute à tous ses opposants.

La forêt de Beaumont-le-Roger comptait beaucoup pour une famille noble attachée à l’apparence et aux traditions. C’est là plutôt qu’à Préaux que les Boisgelin s’installent. Alexandre-Marie de Boisgelin se lance très rapidement dans la politique. En 1865, Édouard Vittecoq, évincé de sa fonction de maire de Beaumont-le-Roger par le nouveau seigneur local, règle ses comptes avec ce dernier qui a décidé d’écarter les habitants des anciens usages de la forêt (note 4).

Après M. Declercq, après madame Declercq, est survenu M. de Boisgelin, leur gendre, tenant en sa main sa riche dot, une belle dot, ma foi, ou plutôt celle de sa femme. Il a fait aussitôt retentir tous les échos de notre forêt des bruyants éclats de son cor de chasse. A cela je ne trouve rien à redire. Je ne lui dénie pas ses droits de propriétaire, je les proclame hautement sacrés, légitimes, inviolables ; mais qu’il reconnaisse aussi les nôtres !

L’époux de Berthe De Clercq – le nom s’écrit comme cela dorénavant –, occupera non seulement le poste de maire de Beaumont-le-Roger, mais celui de conseiller général de son canton dans l’Eure.

Installée sur son domaine de Oignies, une propriété de 1200 ha, Henriette De Clercq vit de son côté une belle existence et joue désormais à la bienfaitrice de ce lieu. Elle y mourra en 1878, son souvenir imprégnant encore de nos jours l’histoire locale. Son fils, Louis-Constantin-Henri-Xavier De Clercq, suit un chemin parallèle à celui de son beau-frère, un chemin qui le verra élu maire d’Oignies, député du Pas-de-Calais et conseiller général du canton de Carvin. On le connaît plus accessoirement en tant que photographe amateur et grand collectionneur d’antiquités du Moyen-Orient, une collection qui aujourd’hui se trouve au musée du Louvre.

N’oublions pas les descendants en Belgique de Piat-François-Joseph Lefèbvre et Marie-Robertine-Joseph Boucher (note 5). On parlera plus tard de l’immense fortune de Benjamin Crombez (1832-1902), à l’origine de la station balnéaire de Nieuport-Bains qu’il voulait nommer Crombezville, mais aussi de son frère Louis (1818-1895), bourgmestre de Tournai en 1872. Tous les deux étaient les frères d’Henriette, la veuve De Clercq.

  1. Né à Moen dans la région de Courtrai appartenant alors aux Pays-Bas, le 22 mars 1774, naturalisé français le 19 novembre 1817.
  2. Moqueur, Henrys reprend la plaidoirie de Léon Duval, avocat du duc d’Aumale : « M. Declercq et toute sa postérité peuvent mettre les Rohan en bataille, les aligner et les faire manœuvrer ensemble ou séparément, comme bon leur semble ».
  3. C’est un véritable réseau que constituent les trois associés. Declercq et Lefèbvre prirent sous leur aile un certain Lehon, fils d’un notaire du bourg d’Anthoing situé dans la région de Tournai, projetant de l’installer à Paris. Des 400.000 francs que coûtent la charge de notaire et l’achat de la clientèle de Me Cazes en 1825, Declercq et Lefèbvre-Boucher avancent 250.000 francs, Declercq se portant caution pour le reste. Les affaires de Lehon marchèrent bien pendant un temps, mais peu scrupuleux, celui-ci joue de malchance. Son office de notaire ne survivra pas au décès de Lefèbvre en 1837 puis à celui de Declercq l’année suivante. En 1842, notre notaire « dont la déconfiture occupe Paris et toute la France » est déclaré en faillite. Il laisse un passif de 7 millions. La veuve Declercq s’empressa de réclamer les 250.000 francs prêtés par son époux, mais se verra déboutée à l’issue de plusieurs procès.
  4. A Beaumont-le-Roger les associés entreprennent une procédure contre les villageois qui réclament leurs droits sur la forêt. On voit ici une autre facette de notre personnage. Declercq est extrêmement procédurier et arrive souvent à ses fins, mais il est plus arrangeant avec la population que ne le seront plus tard les Boisgelin qui appliquent les règles à la lettre et prennent très rapidement, et de manière conflictuelle, les rênes de la commune.
  5. A un certain moment apparaît un autre associé, un banquier nommé Lefèbvre-Meuret, de Tournai lui aussi. Celui-ci s’est associé avec Declercq dans les années 1830 dans la liquidation de la succession Bouillon. Il ne faut pas chercher bien loin. Un fils de Piat-François-Joseph Lefèbvre et Marie-Robertine-Joseph Boucher épousa une Louise Meuret. C’est aussi simple que cela. Les affaires restaient ainsi dans la famille. Qu’ils se nomment Lefebvre-Boucher, Lefebvre-Meuret ou Lefebvre-Combrez, ils trouvent tous leur origine familiale dans le couple Lefèbvre et Boucher. Tous se prévaudront un jour de la profession de banquier. Tous serviront de prête-noms à Declercq.

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